Zoom sur dix barrages emblématiques qui abreuvent, éclairent et alimentent le continent

Les statistiques de l’ONU établissent que la population africaine est passée de 100 millions en 1900 à 700 millions en 2000. En 2050, on estime que la population atteindra 1,9 milliard. Évidemment, cette croissance démographique entraîne une hausse des besoins en ressources – eau, électricité – pour répondre aux besoins de la population. C’est la raison pour laquelle plusieurs gouvernements se sont lancés dans la construction d’infrastructures hydroélectriques. Nous vous proposons d’aller à la découverte d’une dizaine d’entre eux qui impressionnent par leur ingéniosité et leurs performances.

LE BARRAGE DE BUJAGALI

Un symbole de modernisation énergétique en Ouganda

Situé sur le Nil blanc, près des rives du majestueux lac Victoria, le Barrage de Bujagali est une infrastructure énergétique emblématique de l’Ouganda. Avec une capacité installée de 250 mégawatts (MW), il a marqué un tournant décisif dans le développement énergétique du pays. Ce barrage, le plus grand d’Ouganda au moment de sa mise en service en 2012, joue un rôle crucial dans l’alimentation en électricité d’un pays confronté à des défis énergétiques croissants.

Les travaux de construction du barrage de Bujagali ont débuté en 2007, fruit d’une volonté de combler le déficit énergétique chronique de l’Ouganda. L’objectif principal était de diversifier les sources d’énergie et de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des combustibles fossiles. À travers ses 250 MW de production, le barrage assure une alimentation en électricité plus fiable pour les ménages, les entreprises et les industries, contribuant ainsi à la transformation socio-économique du pays.

L’investissement total de cette infrastructure s’élève à 900 millions de dollars américains, soit environ 562 milliards de francs CFA. Ce montant inclut 800 millions de dollars (environ 500 milliards de francs CFA) pour la construction du barrage et de la centrale électrique, ainsi que 62 millions de dollars supplémentaires (environ 38 milliards de francs CFA) pour l’installation d’une ligne de transport à haute tension reliant Jinja à Kampala, la capitale.

Un levier pour le développement mais aussi des défis environnementaux et sociaux

Le Barrage de Bujagali a non seulement répondu aux besoins énergétiques immédiats, mais a également inspiré des projets de barrages plus grands, comme Karuma et Ayago. Ces infrastructures, encore en phase de planification ou de construction, pourraient modifier le paysage énergétique du pays en augmentant considérablement la capacité hydroélectrique totale de l’Ouganda. Toutefois, ces projets soulèvent des préoccupations majeures, notamment la réinstallation de milliers d’agriculteurs, l’impact sur les zones protégées, et la perte de biodiversité.

Un modèle pour l’Afrique de l’Est et au-delà

Le Barrage de Bujagali symbolise les ambitions africaines en matière d’énergie renouvelable. Sa construction a bénéficié du soutien de partenaires internationaux, illustrant la coopération entre les acteurs locaux et globaux pour relever les défis énergétiques. L’Ouganda montre ainsi l’exemple à d’autres pays d’Afrique de l’Est, en mettant en avant le potentiel hydroélectrique de la région pour répondre à la demande croissante en énergie.

Toutefois, cette aventure rappelle également que l’expansion des infrastructures doit être pensée dans une approche inclusive et durable. Les efforts doivent viser à minimiser les impacts négatifs sur les populations locales et l’environnement, tout en maximisant les bénéfices économiques et sociaux.

LE BARRAGE DE TÉKÉZÉ

Une prouesse d’ingénierie au cœur de l’Éthiopie

Situé à la frontière des régions d’Amhara et du Tigré, le Barrage de Tékézé est une infrastructure phare du développement énergétique de l’Éthiopie. Construit sur la rivière Tékézé, ce barrage hydroélectrique est une prouesse d’ingénierie qui a marqué l’histoire du pays et du continent africain.

Achevé en février 2009, le barrage de Tékézé est un barrage en arc à double courbure, une structure complexe et rarissime. Avec une hauteur impressionnante de 188 mètres. Il était au moment de son achèvement, le plus grand et le plus haut barrage à double courbure de tout le continent africain.

Ce projet colossal a coûté 360 millions de dollars, soit environ 225 milliards de francs CFA. Cet investissement témoigne des ambitions de l’Éthiopie en matière de développement énergétique. Une ligne de transmission de 105 kilomètres connecte le barrage au réseau national à Mékélé, assurant ainsi la distribution de l’électricité produite dans tout le pays.

Une capacité énergétique prometteuse mais limitée

Avec une capacité de production de 300 mégawatts (MW), le barrage de Tékézé joue un rôle clé dans l’alimentation énergétique du pays. Il contribue significativement à l’électrification des zones rurales et urbaines, répondant ainsi à la demande croissante d’électricité en Éthiopie.

Cependant, cette capacité reste relativement modeste comparée à d’autres barrages du pays, notamment le Barrage de la Grande Renaissance Éthiopienne (GERD), qui ambitionne de générer 6 000 MW une fois pleinement opérationnel. À titre de comparaison, la production de Tékézé ne représente qu’un vingtième de celle prévue pour le GERD, illustrant à la fois le potentiel et les limites de ce projet pionnier.

Un moteur de développement mais des défis persistants

La mise en service du Barrage de Tékézé a renforcé les capacités énergétiques de l’Éthiopie, contribuant à diversifier les sources d’électricité et à améliorer la stabilité du réseau national. En outre, il incarne les efforts du pays pour exploiter ses ressources naturelles de manière durable et stratégique.

Un exemple inspirant pour l’Afrique

Le Barrage de Tékézé est un exemple inspirant pour d’autres pays africains souhaitant exploiter leur potentiel hydroélectrique. Il met en lumière la capacité des nations africaines à concevoir et à exécuter des projets d’infrastructure complexes, malgré des défis financiers, techniques et environnementaux.

En tant que précurseur des grands projets énergétiques éthiopiens, le Barrage de Tékézé a jeté les bases pour des initiatives encore plus ambitieuses, comme le GERD. Ces projets visent non seulement à répondre aux besoins énergétiques internes, mais également à faire de l’Éthiopie un exportateur régional d’électricité.

Avec une demande énergétique en constante augmentation, le rôle du Barrage de Tékézé reste essentiel dans le mix énergétique éthiopien.

LE BARRAGE D’AKOSOMBO

Une pierre angulaire de l’énergie et du développement au Ghana

Situé sur la majestueuse rivière Volta, dans le sud-est du Ghana, le barrage d’Akosombo, également connu sous le nom de Barrage de la Volta, est un chef-d’œuvre d’ingénierie et un symbole de progrès. Construit dans les années 1960, cet ouvrage hydroélectrique a joué un rôle fondamental dans le développement économique et industriel du pays, tout en impactant la dynamique énergétique de la région ouest-africaine.

À l’origine, le barrage d’Akosombo a été conçu pour répondre à un objectif précis : alimenter en électricité l’industrie de l’aluminium, pilier stratégique des ambitions industrielles du Ghana à l’époque. Cependant, son importance a rapidement dépassé ce cadre initial, devenant une source majeure d’énergie pour l’ensemble du pays.

Avec une capacité initiale de 912 mégawatts (MW), le barrage a permis de poser les bases d’un approvisionnement énergétique fiable, essentiel au fonctionnement des industries et au quotidien des Ghanéens. Son potentiel énergétique a également facilité l’électrification des zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à réduire les disparités régionales en matière d’accès à l’électricité.

Une nouvelle ère pour le barrage

Conscient de la nécessité d’optimiser cette infrastructure cruciale, le Ghana a entrepris un projet ambitieux de rénovation du barrage, achevé en 2006. Ces travaux ont permis d’accroître sa capacité de production, passant de 912 MW à 1020 MW. Cette modernisation n’a pas seulement renforcé l’autonomie énergétique du pays, mais a également permis d’élargir les exportations d’électricité vers les pays voisins, consolidant ainsi le rôle du Ghana comme acteur clé du secteur énergétique en Afrique de l’Ouest.

Un symbole de l’autonomie énergétique et du développement durable

Le barrage d’Akosombo est bien plus qu’un simple fournisseur d’électricité : il est le reflet des ambitions du Ghana en matière d’industrialisation et d’autosuffisance énergétique. Il incarne également une volonté de s’appuyer sur les ressources naturelles pour bâtir une économie résiliente.

En plus de son impact énergétique, le barrage a donné naissance au lac Volta, le plus grand lac artificiel au monde par sa superficie. Cette étendue d’eau a favorisé le développement de la pêche, de l’agriculture irriguée et du transport fluvial, contribuant à diversifier les opportunités économiques pour les populations locales.

Les défis et perspectives d’un patrimoine énergétique

Malgré ses contributions significatives, le barrage d’Akosombo fait face à des défis, notamment liés à l’impact du changement climatique sur les niveaux d’eau de la rivière Volta. Ces fluctuations menacent la stabilité de la production énergétique, soulignant la nécessité pour le Ghana d’investir dans des solutions complémentaires et diversifiées, telles que les énergies renouvelables.

Dans un contexte mondial marqué par la transition énergétique, le barrage reste une pièce maîtresse du paysage énergétique ghanéen.

LE BARRAGE DE MÉROWÉ

Une infrastructure phare au cœur du développement énergétique du Soudan

Situé à environ 350 km au nord de Khartoum, près de la ville de Mérowé, le barrage de Mérowé s’impose comme une des infrastructures les plus remarquables du Soudan et du continent africain. Avec une capacité de 1250 mégawatts (MW), il est le septième plus grand barrage d’Afrique et le plus grand projet hydroélectrique contemporain réalisé sur le continent. Ce colosse symbolise la détermination du Soudan à s’appuyer sur les ressources du Nil pour relever les défis énergétiques et économiques du pays.

Le barrage de Mérowé a été conçu pour répondre aux exigences croissantes en électricité d’un pays en pleine expansion. En augmentant considérablement la capacité énergétique nationale, il a permis au Soudan de réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, une étape cruciale dans un contexte mondial marqué par la transition énergétique.

Grâce à ses 1250 MW de puissance, le barrage contribue à un approvisionnement énergétique stable et fiable, essentiel pour soutenir les activités industrielles, les services publics et le quotidien des populations. Il alimente également en électricité des zones rurales, offrant à des millions de Soudanais un accès inédit à cette ressource vitale.

Un levier pour l’industrialisation et le développement économique

Le barrage de Mérowé ne se limite pas à sa fonction de production d’énergie. Il incarne une vision ambitieuse d’industrialisation et de développement durable pour le Soudan. En stabilisant l’approvisionnement énergétique, il crée les conditions nécessaires à l’émergence de nouvelles industries et stimule les investissements dans des secteurs variés, tels que l’agriculture irriguée, la transformation agroalimentaire, et les infrastructures.

De plus, la réduction de la dépendance aux combustibles fossiles a permis d’économiser des ressources financières considérables, qui peuvent être réinvesties dans d’autres secteurs stratégiques, renforçant ainsi la résilience économique du pays.

Un modèle d’exploitation des ressources naturelles du Nil

En exploitant les ressources hydriques abondantes du Nil, le barrage de Mérowé témoigne de l’ingéniosité du Soudan à valoriser son patrimoine naturel. Il démontre également la capacité du pays à entreprendre des projets de grande envergure, malgré les défis économiques et climatiques.

En plus de produire de l’électricité, le barrage régule le débit du fleuve, atténuant ainsi les risques d’inondations et facilitant la gestion de l’eau pour l’irrigation agricole. Ces retombées multiples renforcent l’impact positif de cette infrastructure sur les conditions de vie des populations locales et sur l’économie nationale.

LES BARRAGES D’INGA

Un levier stratégique pour le développement énergétique de la RDC

Nichés sur les imposantes chutes d’Inga, dans la province du Kongo-Central, en République démocratique du Congo (RDC), les barrages hydroélectriques d’Inga 1 et Inga 2 sont des infrastructures emblématiques. Ces ouvrages jouent un rôle central dans l’approvisionnement en électricité du pays et symbolisent le potentiel exceptionnel du patrimoine hydroélectrique congolais.

Mis en service respectivement en 1972 et 1982, les barrages d’Inga 1 et Inga 2 sont les premiers jalons d’un ambitieux programme de développement industriel et énergétique lancé par la RDC.

Inga 1 dispose d’une capacité de 351 MW, fournissant une énergie indispensable aux zones urbaines et industrielles. Inga 2, avec une puissance de 1 424 MW, quant à lui, représente une étape majeure dans l’exploitation de la force des chutes d’Inga, considérées comme l’une des plus impressionnantes cascades au monde.

Ces installations tirent parti de la puissance inégalée du fleuve Congo, deuxième plus grand fleuve du monde en débit, pour produire une électricité propre et renouvelable.

Une source d’énergie pour l’industrie et les populations

Les barrages d’Inga ont permis d’alimenter en électricité des zones industrielles stratégiques, notamment les industries minières et métallurgiques, moteurs économiques du pays. Parallèlement, l’électricité produite bénéficie également aux zones urbaines, contribuant à améliorer les conditions de vie des populations et à soutenir le développement économique local.

Une vision pour l’avenir

Le site d’Inga est au cœur d’un projet d’envergure mondiale : le Grand Inga, qui, une fois achevé, sera la plus grande centrale hydroélectrique du monde. Ce projet vise à exploiter pleinement les chutes d’Inga pour atteindre une capacité estimée à 40 000 MW, soit plus du double de celle du barrage des Trois Gorges en Chine.

Le Grand Inga représente un tournant potentiel pour l’Afrique et le monde, avec des implications majeures. La RDC pourrait devenir un exportateur net d’énergie, alimentant les pays voisins et soutenant l’intégration énergétique régionale.

En augmentant l’offre en énergies renouvelables, ce projet contribuerait aux objectifs globaux de lutte contre le changement climatique. La production accrue d’électricité favoriserait la croissance industrielle, la création d’emplois et l’amélioration des infrastructures nationales.

Les barrages d’Inga 1 et Inga 2 incarnent la puissance et la promesse des ressources naturelles de la RDC. En alimentant les industries et les populations, ces infrastructures illustrent le rôle clé de l’énergie dans le développement économique. À travers le projet Grand Inga, la RDC aspire à devenir un leader mondial de l’énergie propre, un objectif qui, bien que parsemé de défis, ouvre des perspectives immenses pour un avenir durable et prospère.

LE BARRAGE GIBE 3

Une infrastructure stratégique pour l’Éthiopie et l’Afrique

Situé sur la rivière Omo, au sud-ouest de l’Éthiopie, le barrage Gibe 3 est un véritable géant énergétique et une pièce maîtresse du développement économique du pays. Avec ses 250 mètres de hauteur, il domine le paysage à environ 62 km à l’ouest de la ville de Sodo, dans la région des peuples du Sud.

Le barrage Gibe 3, doté d’une capacité impressionnante de 1870 MW, est la troisième plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique. Il fait partie intégrante de la cascade Gibe, un réseau de barrages composé également de Gibe 1 (280 MW) et Gibe 2 (420 MW). Ensemble, ces infrastructures forment un système énergétique ambitieux, renforçant la position de l’Éthiopie comme leader en matière d’énergie hydroélectrique sur le continent.

Grâce à Gibe 3, l’Éthiopie dispose d’une source d’énergie renouvelable essentielle pour soutenir sa croissance économique. La production électrique de cette centrale permet d’améliorer l’accès à l’électricité pour des millions de foyers tout en répondant aux besoins croissants d’un pays en pleine transformation industrielle.

Un rôle multifonctionnel pour le développement durable

Outre la production d’électricité, le barrage Gibe 3 remplit d’autres fonctions cruciales. En contrôlant les variations du débit de la rivière Omo, il réduit les risques d’inondations catastrophiques dans les régions en aval. Le barrage permet également de stocker l’eau et de la distribuer pour des projets d’irrigation, contribuant ainsi à renforcer la sécurité alimentaire et à soutenir l’agriculture locale. Ces fonctions font de Gibe 3 un pilier non seulement pour le secteur énergétique, mais aussi pour la résilience climatique et le développement rural.

Un projet aux ambitions continentales

Avec le barrage Gibe 3, l’Éthiopie ne se contente pas de répondre à ses besoins internes. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus vaste visant à exporter de l’électricité vers les pays voisins. Grâce à son potentiel hydroélectrique, l’Éthiopie est en passe de devenir un acteur clé de l’intégration énergétique régionale, contribuant à l’approvisionnement en énergie propre dans une Afrique en quête de transition énergétique.

Le barrage Gibe 3 est une illustration éloquente de la manière dont l’Éthiopie exploite ses ressources naturelles pour se positionner comme une puissance énergétique en Afrique. Grâce à cette infrastructure, le pays s’affirme comme un modèle de transition vers les énergies renouvelables, tout en répondant à des enjeux cruciaux tels que la régulation des crues et le développement agricole.

Bien que des défis persistent, notamment en matière d’équilibre entre progrès économique et préservation de l’environnement, Gibe 3 demeure un symbole de la vision éthiopienne d’un avenir durable et prospère en faveur de ses citoyens et du continent africain.

LE BARRAGE DE CAHORA BASSA

Une puissance énergétique pour le Mozambique

Situé sur le majestueux fleuve Zambèze, au Mozambique, le barrage de Cahora Bassa est une infrastructure emblématique qui incarne la capacité de l’Afrique australe à tirer parti de ses ressources naturelles pour répondre à ses besoins énergétiques. Achevé en décembre 1974, ce barrage est l’un des trois principaux ouvrages hydrauliques du Zambèze, avec le barrage de Kariba et celui de Kafue.

Doté d’une capacité installée de 2075 MW, le barrage de Cahora Bassa est l’une des plus grandes centrales hydroélectriques d’Afrique. Il joue un rôle central dans l’approvisionnement énergétique du Mozambique, tout en exportant une partie de sa production vers les pays voisins, notamment l’Afrique du Sud et le Zimbabwe.

Cette infrastructure stratégique transforme la puissance du Zambèze en une électricité indispensable pour soutenir le développement économique de la région. Sa production alimente des industries clés, des zones urbaines et des zones rurales, contribuant à réduire le déficit énergétique et à renforcer l’intégration régionale.

Un levier de développement local

La construction du barrage a donné naissance au lac Cahora Bassa, l’une des plus vastes étendues d’eau artificielles d’Afrique. Ce réservoir, au-delà de son rôle dans la régulation du débit du fleuve Zambèze, soutient diverses activités économiques locales. Le lac est une ressource essentielle pour les communautés riveraines, offrant des opportunités de pêche commerciale et artisanale. Les eaux du lac sont utilisées pour l’irrigation, améliorant la productivité agricole dans une région où l’accès à l’eau reste un défi. Ces activités renforcent l’autonomie économique des populations locales tout en réduisant leur vulnérabilité face aux variations climatiques.

Un symbole de l’exploitation durable des ressources

Le barrage de Cahora Bassa illustre l’importance de l’exploitation des ressources hydrauliques en Afrique australe pour répondre aux besoins énergétiques croissants. En produisant une énergie propre et renouvelable, il contribue non seulement à réduire les émissions de carbone, mais aussi à renforcer la résilience énergétique de la région face aux fluctuations du marché mondial des combustibles fossiles.

Le barrage de Cahora Bassa est bien plus qu’une installation énergétique. Il représente une vision ambitieuse d’un Mozambique capable de transformer ses ressources naturelles en un moteur de développement national et régional.

Alors que les besoins énergétiques de l’Afrique australe continuent de croître, Cahora Bassa demeure un pilier stratégique pour répondre à ces défis, tout en illustrant les opportunités offertes par une gestion durable et innovante des ressources naturelles.

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