Pour son secteur des transports, l’Égypte dispose d’un plan d’investissement pour l’exercice 2025/2026. Le document a été présenté lors d’une réunion interministérielle qui a aussi mis l’accent sur l’avancement du projet de métro d’Abu Qir à Alexandrie, financé par des bailleurs de fonds internationaux.
Le plan d’investissement 2025-2026 en Égypte s’inscrit dans le cadre de la « Vision 2030 ». Il est en parfaite adéquation avec les priorités gouvernementales et sectorielles. Il vise à renforcer la participation du secteur privé à travers la politique de propriété de l’État et à promouvoir une transition vers une mobilité durable. Le plan met l’accent sur l’urbanisation connectée et le développement d’infrastructures vertes.
Le secteur des transports est stratégique pour l’économie. Il contribue à la croissance, au commerce et à la mobilité des citoyens, et cela a été reconnu lors de la rencontre interministérielle. Pour améliorer le secteur des transports, le pays prévoit l’extension du réseau ferroviaire, la modernisation des infrastructures portuaires et le développement des transports électriques.
Le ministre de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, et le ministre des Transports, Kamel Al-Wazir, ont également rencontré des représentants de la Banque européenne d’investissement, de la BERD, de l’Agence française de développement et de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures pour faire le point sur l’avancement du métro d’Alexandrie.
Le projet vise à transformer le réseau ferré Abu Qir d’Alexandrie en une ligne de métro électrique sur laquelle seront érigés « un viaduc surélevé de Toson à Al Zahiria (13 stations surélevées et 8 stations à niveau), d’Abu Qir à Toson et de Kafr Abdou aux stations Misr ». Des véhicules ferroviaires électriques pour remplacer la flotte de type diesel exploitée sur cette ligne, afin de lancer une transition vers l’écomobilité.
Sa modernisation doit permettre de transférer une partie du trafic routier vers les rails, d’améliorer la qualité des transports publics et de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre.
La première phase du projet, d’une longueur de 21,7 km, va permettre d’augmenter la capacité de transport de 28 500 à 60 000 passagers par heure.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie égyptienne pour son domaine des transports, qui comprend plusieurs lignes de train à grande vitesse, de tramway et de skyway. Selon les autorités, cette révolution a pour objectif de mettre fin à l’héritage défavorable du transport ferroviaire national, caractérisé par une succession régulière d’accidents. Le pays envisage également l’établissement d’unités de production locales de matériel ferroviaire pour accroître son parc et se transformer en un exportateur de trains, de pièces détachées et d’autres éléments ferroviaires.
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Sources : APAnews / Agence Ecofin
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