La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a lancé, le vendredi 29 août 2025, une importante opération de rénovation de ses ouvrages d’art ferroviaires. Inscrite dans le programme national de modernisation du réseau, cette initiative a débuté par les travaux du pont Assango, près de la station d’Andem. Objectif : renforcer la sécurité, la fiabilité et la durabilité du principal axe ferroviaire du pays.
Le vendredi 29 août 2025, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a donné le coup d’envoi d’une vaste opération de renouvellement de ses ouvrages d’art ferroviaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de modernisation du réseau, piloté par le gouvernement gabonais. Le premier chantier a été lancé sur le pont Assango, situé près de la station d’Andem (PK56), marquant le début d’une série d’interventions prévues entre Owendo et Franceville.
Avant le démarrage des travaux, Arnaud Mamboundou, chef de chantier spécialisé dans les travaux en hauteur, et Franck Junior Boulengui Dianga, responsable des interventions sur les ouvrages d’art, ont rappelé les consignes de sécurité à leurs équipes avant qu’elles se rendent sur le site.
Selon Arnaud Mamboundou, les travaux consistent en une refonte complète du plancher ferroviaire, incluant le remplacement intégral des traverses et des rails.
« Nous commençons par substituer les traverses en bois de type 60, puis nous installons de nouveaux rails, plus résistants et plus sûrs », a-t-il expliqué.
Le projet suit une progression méthodique : retrait des anciennes traverses, installation de nouvelles traverses en bois, puis pose de rails U60, plus performants que les précédents U50.
« Cette transition du rail U50 au U60 implique une refonte totale de l’infrastructure. Les nouveaux rails exigent des fixations adaptées, un renforcement des structures et des contrôles précis des supports », détaille M. Boulengui Dianga.
Cette approche intégrée vise à garantir la sécurité des convois et la longévité des infrastructures, notamment sur les tronçons les plus sensibles du réseau.
Pourquoi maintenir les traverses en bois ?
Une question récurrente concerne le maintien de traverses en bois sur certains ouvrages, alors que le béton est de plus en plus utilisé ailleurs.
« Sur les ponts, il est essentiel de conserver une certaine souplesse structurelle. Les traverses en bois absorbent mieux les vibrations et facilitent la maintenance », justifie M. Boulengui Dianga. Il précise que leur durée de vie, estimée à dix ans, reste adaptée aux besoins actuels, en attendant une modernisation plus poussée.
Le pont Assango n’est que le premier d’une série de cinq ouvrages prioritaires identifiés entre Assango et Ntoum. Ces structures, parfois âgées de plusieurs décennies, supportent quotidiennement le passage de trains transportant des milliers de tonnes de marchandises.
« Nous avons recensé plusieurs ponts nécessitant une intervention rapide. Après Assango, nos équipes interviendront sur quatre autres sites. Le rythme dépendra des contraintes techniques propres à chaque ouvrage », a ajouté le chef de chantier.
La durée des travaux sera ajustée selon l’avancement de chaque étape.
Un chantier stratégique pour le pays
Au-delà de sa dimension technique, ce programme s’inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de moderniser les infrastructures ferroviaires nationales. Le Transgabonais, colonne vertébrale du transport intérieur, joue un rôle économique majeur en assurant la circulation de marchandises stratégiques — minerais, bois, produits industriels — et de milliers de passagers chaque semaine.Le vendredi 29 août 2025, la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a donné le coup d’envoi d’une vaste opération de renouvellement de ses ouvrages d’art ferroviaires. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme national de modernisation du réseau, piloté par le gouvernement gabonais. Le premier chantier a été lancé sur le pont Assango, situé près de la station d’Andem (PK56), marquant le début d’une série d’interventions prévues entre Owendo et Franceville.
Avant le démarrage des travaux, Arnaud Mamboundou, chef de chantier spécialisé dans les travaux en hauteur, et Franck Junior Boulengui Dianga, responsable des interventions sur les ouvrages d’art, ont rappelé les consignes de sécurité à leurs équipes avant qu’elles se rendent sur le site.
Selon Arnaud Mamboundou, les travaux consistent en une refonte complète du plancher ferroviaire, incluant le remplacement intégral des traverses et des rails.
« Nous commençons par substituer les traverses en bois de type 60, puis nous installons de nouveaux rails, plus résistants et plus sûrs », a-t-il expliqué.
Le projet suit une progression méthodique : retrait des anciennes traverses, installation de nouvelles traverses en bois, puis pose de rails U60, plus performants que les précédents U50.
« Cette transition du rail U50 au U60 implique une refonte totale de l’infrastructure. Les nouveaux rails exigent des fixations adaptées, un renforcement des structures et des contrôles précis des supports », détaille M. Boulengui Dianga.
Cette approche intégrée vise à garantir la sécurité des convois et la longévité des infrastructures, notamment sur les tronçons les plus sensibles du réseau.
Pourquoi maintenir les traverses en bois ?
Une question récurrente concerne le maintien de traverses en bois sur certains ouvrages, alors que le béton est de plus en plus utilisé ailleurs.
« Sur les ponts, il est essentiel de conserver une certaine souplesse structurelle. Les traverses en bois absorbent mieux les vibrations et facilitent la maintenance », justifie M. Boulengui Dianga. Il précise que leur durée de vie, estimée à dix ans, reste adaptée aux besoins actuels, en attendant une modernisation plus poussée.

Le pont Assango n’est que le premier d’une série de cinq ouvrages prioritaires identifiés entre Assango et Ntoum. Ces structures, parfois âgées de plusieurs décennies, supportent quotidiennement le passage de trains transportant des milliers de tonnes de marchandises.
« Nous avons recensé plusieurs ponts nécessitant une intervention rapide. Après Assango, nos équipes interviendront sur quatre autres sites. Le rythme dépendra des contraintes techniques propres à chaque ouvrage », a ajouté le chef de chantier.
La durée des travaux sera ajustée selon l’avancement de chaque étape.
Un chantier stratégique pour le pays
Au-delà de sa dimension technique, ce programme s’inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de moderniser les infrastructures ferroviaires nationales. Le Transgabonais, colonne vertébrale du transport intérieur, joue un rôle économique majeur en assurant la circulation de marchandises stratégiques — minerais, bois, produits industriels — et de milliers de passagers chaque semaine….
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