Le troisième Sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, tenu à Luanda, s’est conclu sur la promesse d’un investissement total de 18 milliards de dollars. Ces fonds serviront à soutenir des projets majeurs dans les domaines des transports, de l’énergie, de l’eau et du numérique à travers le continent.
Le troisième sommet sur le financement du développement des infrastructures en Afrique s’est achevé le jeudi 30 octobre à Luanda (Angola) avec des engagements financiers de 18 milliards de dollars américains destinés à 38 projets bancables et 11 initiatives du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
L’évènement a été organisé conjointement par la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et le gouvernement angolais. Pendant trois jours, il a rassemblé près de 2 000 participants, dont des chefs d’État, des investisseurs et des partenaires au développement.
Placée sous le thème « Capitaux, corridors, commerce : investir dans les infrastructures pour la ZLECAf et la prospérité partagée », la rencontre a recensé 43,9 milliards de dollars d’opportunités d’investissement, ciblant notamment les corridors de transport et réseaux logistiques (25 milliards de dollars), les interconnexions électriques (15 milliards), la sécurité hydrique (2,7 milliards) et les infrastructures numériques (1,2 milliard).
« Ce sommet a corrigé un déséquilibre de longue date. Pendant trop longtemps, notre puissance financière et nos capitaux souverains sont restés passifs », a résumé la directrice générale de l’AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas, lors de la cérémonie de clôture.
« Luanda a démontré la capacité de l’Afrique à planifier, financer et jeter les bases de sa propre prospérité », a de son côté affirmé la commissaire de l’Union africaine chargée des Infrastructures et de l’Énergie, Lerato Mataboge.
À l’unisson, les dirigeants africains ont réaffirmé la nécessité d’un changement structurel pour combler le déficit annuel de financement des infrastructures, estimé entre 130 et 170 milliards de dollars. Ils se sont engagés à renforcer la préparation de projets bancables afin d’attirer davantage d’investissements.
Trois accords stratégiques signés
En marge du sommet, l’AUDA-NEPAD a signé trois protocoles d’accord alignés sur l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Le premier, une déclaration d’intention avec l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI), vise à mobiliser jusqu’à 1,5 milliard de dollars, dont 100 millions seront consacrés à la préparation de projets. Signé par Mme Bekele-Thomas et le président de l’AAMFI, Samaila Zubairu, cet accord prévoit la création de la facilité de financement des infrastructures UA-AAMFI, étape transitoire avant la mise en place du Fonds de développement de l’Union africaine.
Le second accord, signé avec l’Association africaine de la sécurité sociale (ASSA), vise à orienter les capitaux des fonds de pension africains vers le financement d’infrastructures. Cela inclut la conduite d’une étude de faisabilité pour un Fonds de développement des infrastructures en Afrique (IDFA).
Le troisième accord, signé avec le groupe CATA Energy, porte sur…
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