Ethiopian Airlines a confirmé que la construction de l’aéroport international de Bishoftu, futur plus grand aéroport d’Afrique, commencera en novembre. Situé à environ 39 km au sud-est d’Addis-Abeba, près de la ville de Bishoftu, ce mégaprojet de 10 milliards de dollars occupera 35 km², soit plus de trois fois la superficie de l’actuel aéroport international de Bole.
Conçu pour accueillir jusqu’à 100 millions de passagers par an, il deviendra un élément clé de la stratégie aéronautique et économique à long terme de l’Éthiopie, tout en complétant l’aéroport de Bole.
Le complexe comprendra quatre pistes (dont trois parallèles adaptées aux très gros-porteurs comme l’Airbus A380), un terminal passagers moderne et hautement technologique. Selon Ato Mesfin Tasew, P-DG d’Ethiopian Airlines, un terminal de fret dédié, d’une capacité minimale de 3 millions de tonnes de fret par an, sera également intégré. Cela facilitera la gestion du fret importé et exporté du pays.
S’y ajouteront un centre MRO (maintenance, réparation et révision) de classe mondiale, des parcs logistiques, des centres de formation, des entrepôts frigorifiques pour produits périssables et des zones commerciales. La capacité de stationnement atteindra 270 avions. La première phase, estimée à 6 milliards de dollars, devrait durer cinq ans.
La conception et le conseil technique sont assurés par un consortium international dirigé par Dar Al-Handasah Consultants, en collaboration avec Zaha Hadid Architects et Sidara (Dubaï), dont l’expertise couvre des aéroports majeurs comme ceux de Dubaï, Riyad et Istanbul.

Pour optimiser la connectivité, le projet inclura une voie express et une ligne ferroviaire reliant Bishoftu à Addis-Abeba. Le gouvernement prévoit également une « ville aéroportuaire » intégrant logements, hôtels, commerces et zones logistiques, créant ainsi des milliers d’emplois.
Le financement, en cours de finalisation avec la Banque africaine de développement et d’autres partenaires, reposera sur un mix de prêts, d’investissements et de partenariats public-privé, répartis sur plusieurs phases…
Télécharger gratuitement le magazine pour lire l’intégralité de l’article
Source : Constructionreviewonline.com